Toile d'Isabelle DE GERMANN
Rubrique de mon blog : MES AMIS ARTISTES
NOUS NE SOMMES PAS DIGNES DE TOUTES SES MISERICORDES
MAIS COMBIEN D.IEU NOUS A BENIS !
Personne n’oserait prétendre être digne des bénédictions de D.ieu sur sa vie. Ce sont là bienveillance, la miséricorde, la grâce et l’Amour de D.ieu qui nous rendent capables d’avoir
Ce que nous avons, et d’être ce que nous sommes.
L’ORGUEIL CE PRINCE INVISIBLE REGISSANT NOS VIES
Quand nous réalisons que nous ne sommes pas dignes de ses bénédictions sur nos vies, nous sommes alors affranchis et préservés de l’esprit d’orgueil.
Ceux qui se séduisent eux-mêmes et croient qu’ils sont néanmoins « dignes » à cause de leurs bonnes œuvres, de leurs vies exempte de fautes, leurs grands dons ou talents, sont en fait enflés d’orgueil dans leurs accomplissements. Ils oublient ou ne veulent pas voir que ce n’est que l’effet de la grâce de D.ieu s’ils en sont arrivés là, et s’ils possèdent tout cela.
L’orgueil est la conséquence de nos pensées, quand nous croyons avoir accompli de grandes choses par nos propres œuvres, nos forces, nos actions, notre intelligence et notre caractère.
L’orgueil sous-entend : «D.ieu me bénit et m’utilise ; je dois donc avoir fait quelque chose d’important pour le mériter ».
Dans les propos suivants : YESHOUA nous rappelle quelle est l’attitude à adopter : Vous de même quand vous avez fait tout ce qui vous a été ordonné, dites : Nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que nous devions faire (Luc 17 :10). En effet quand nous avons servi le Seigneur et fait pour Lui des sacrifices, nous n’avons fait que notre devoir.
Et nous devrions donc ne pas nous attendre à de grandes récompenses pour autant.
Si nous sommes partenaires avec YESHOUA à l’avènement de son royaume, agissons donc sans rien demander en retour. Ce que nous recevons, nous l’obtenons par la grâce et l’Amour de notre Seigneur.
J’AI PASSE LE JOURDAIN AVEC MON BÂTON
Jacob dit : « Je suis trop petit pout toute la bienveillance et pour toute la fidélité que tu as témoigné à l’égard de ton serviteur ; car j’ai passé ce Jourdain avec mon bâton et maintenant je forme deux camps « (Genèse 32 : 10-11) « Traduction Scofield ».
Jacob se souvenait que vingt ans plus tôt les vêtements qu’il portait et son bâton, étaient ses seuls biens. Même sa fiole d’huile avait été versée sur la pierre de Béthel, quand il l’avait ointe la mettant à part comme une stèle.
Et voilà qu’il était face à ce même Jourdain franchit vingt ans plus tôt, jetant le regard sur ses épouses, ses enfants, les brebis, les chèvres, les chameaux et les serviteurs qu’il possédait. Il réalisait dans quelle mesure D.ieu l’avait béni pendant ces vingt années. Quand il traversait ces épreuves, expérimentant la souffrance dans les champs à cause de la canicule de l’été, et du froid tranchant de l’hiver, à cause des bêtes sauvages et de la traitrise de Laban et de ses hommes de main. Jacob n’avait pas senti la bénédiction de D.ieu sur lui, mais maintenant qu’il était sur le chemin du retour, et que les anges voyageaient à ses cotés, il était subitement dépassé par la bonté de D.ieu envers lui. Il réalisait à quel point l’E.ternel D.ieu, l’avait béni et fait prospéré.
Il n’est donc pas étonnant qu’il se soit écrié comme nous devrions tous le faire : Je suis trop petit pour toute la bienveillance et la fidélité que tu m’accordes.
Car comme Jacob, il fut un temps où nous avons traversé notre Jourdain les mains vides.
Mais combien D.ieu nous a bénis ! Nous formons deux camps maintenant, et les anges voyagent aussi à nos cotés.
Phil-David KREMER