LE PASSAGE - POEME

  

LE PASSAGE

Dans  ma demeure, je traque le levain qui fait gonfler mon égo.

Ma parole est en exil.

Soudain !  Ma bouche délivre un message de liberté.

Je me prépare à quitter l’Egypte, cœur de tous les enfermements;

Je ressens la nécessité de confier un peu du sel de cette nuit unique,

où je serai délivré par une Main Puissante.

Mon Ami ! Ton sang précieux déversé pour moi,

est comme la Mer Rouge traversée à gué.

Désormais délivré des oppresseurs,

Ton Sacrifice est une victoire sur les pharaons qui nous persécutent. 

Tous nos liens ont disparus ;

Ma vie en Toi déborde comme un fleuve en liberté.

Toi ! Le glorieux, Tu es venu,

Tel l’agneau immolé,

Pâque Vivante pour l’Eternité.  

PhilDavid KREMER