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  • Deborah
  • Une passion, l'amour de la musique qui exprime notre confession de foi? MAIS aussi donner le meilleur de nous-mm à tous ceux qui ont besoin d'amour, de le recevoir en le découvrant au travers de la louange au Grand D.ieu d'Israël et du monde entie
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L' ART DE LA PLUME



"On ne voit bien qu'avec le coeur,
l'essensiel est invisible aux yeux.."
St Exupéry

13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 09:00

 

 

bannière hannuka super !

Hanoucca

Une leçon prophétique

 

La fête de Hanoucca

 

Tout comme Pourim, Hanoucca est une fête juive à part entière qui commémore la victoire remportée par les Maccabées sur la tyrannie du roi séleucide Antiochus IV Épiphane (175-164 avant notre ère).

 

La fête, qui dure 8 jours, sera célébrée cette année 2012 du 9 décembre (dès le 8 au soir) au 16 décembre au soir.

C'est en effet le 25 Kislev de l'an 164 av. J.-C. que fut inauguré le Temple de Jérusalem après l'avoir purifié des souillures laissées par l'occupant séleucide. Et c'est lors de ce nettoyage que fut retrouvée un petite fiole d'huile qui servait à allumer le chandelier à sept branches.

Par miracle, le peu d'huile contenue dans la fiole permit de maintenir la Ménorah allumée pendant huit jours, soit le temps nécessaire à la fabrication d'une huile nouvelle.

C'est pour cette raison que la fête porte également le nom de Fête des Lumières et qu'elle est malheureusement parfois assimilée aux fêtes de fin d'années (non-juives et non-bibliques) (1).

 

Hanoucca qui signifie « inauguration » ou « dédicace » est donc une fête rabbinique joyeuse, qui possède ses propres traditions comme l'allumage journalier de la Hanoukia (chandelier à neuf branches), la distribution de toupies traditionnelles aux enfants et la confection de délicieux beignets que l'on mange en famille et/ou avec les amis.

 

D'autre part, il est tout à fait possible que notre Seigneur Yéchoua ait célébré Hanoucca, puisque, rappelons-le tout de même, il était Juif. Mais il faut savoir que cette fête ne fait pas partie des sept fêtes bibliques instituées dans la Torah, et n'est par conséquent pas obligatoire.

 

« C'était l'hiver et l'on célébrait à Jérusalem la fête de la Dédicace. Jésus allait et venait dans la galerie à colonnes de Salomon, dans le temple. » (Jean 10 : 22).

 

chanukah icon super 

Origine de Hanoucca

 

Israël a souvent été confronté à l'envahisseur et a subi de nombreuses guerres et  persécutions en raison de sa situation géographique particulière (coincé entre l'Égypte pharaonique et les autres grandes puissances de l'époque), et à cause de sa religion singulière et unique dans un monde polythéiste.

 

C'est ainsi qu'au IIe siècle av. J.-C. la terre d'Israël fut annexée par l'empire syrien de la dynastie des Séleucides. Le pouvoir séleucide, voulant imposer à tout prix la culture hellénistique, devint de plus en plus oppressant et, dès 167 av. J.-C., à la faveur de rivalités qui secouaient l'institution du Temple, le roi Antiochus Épiphane, frustré dans ses projets de conquêtes, retourna sa colère contre les Juifs.

Des milliers d'entre-eux moururent en peu de temps. Puis ce roi impulsif et cruel imposa un régime de terreur : les rouleaux de la Torah furent brûlés, la circoncision, le respect des lois alimentaires, le shabbat et les pratiques religieuses furent interdits sous peine de mort.

 

Ce roi imputent alla même jusqu'à élever une statue de Zeus devant l'autel du Temple et le profana en y sacrifiant des porcs selon la coutume grecque (« l'abomination de la désolation »). Beaucoup de Juifs furent mis à mort parce qu'ils refusèrent de manger de la viande de porc et des nouveaux-nés circoncis furent tués avec leur propre mère (I Maccabées 1 : 60-61).

 

Mais un jour, Mattathias, un Cohen du village de Modîn, refusa de sacrifier aux dieux grecs et jura avec ses frères et ses fils de rester fidèle à l'alliance conclue avec le Dieu d'Israël.

Il détruisit l'autel païen élevé dans son village, tua les Hellénistes et en chassa d'autres. Le prêtre s'enfuit alors dans les collines de Judée avec ses frères et ses cinq fils, les Maccabées (d'après le surnom donné à Judas, l'un d'entre-eux). Après la mort du vieux prêtre, ce sont ses fils qui prirent la tête de l'insurrection contre les Séleucides. De nombreux Juifs se joignirent à eux et ce fut le début d'une révolte et d'une reconquête qui allait durer trois longues années.

 

Les Maccabées réussirent à chasser les Syriens séleucides hors de Jérusalem et le Temple fut inauguré le 25 Kislev de l'an 164 av. J.-C., après avoir été débarrassé des idoles qui s'y trouvaient et purifié de ses souillures.

 

« 52 Le vingt-cinq du neuvième mois, nommé Kislev, (...) 56Ils célébrèrent la dédicace de l'autel pendant huit jours et ils offrirent des holocaustes avec une grande joie, ainsi que des sacrifices de communion et d'action de grâce. » (I Maccabées 4 : 52 et 56). (2)

 

hanoukia

Une leçon pour notre époque (3)

 

Si la fête de Hanoucca concerne principalement le monde juif, l'évènement dramatique qui fut à l'origine de l'histoire de Hanoucca devrait attirer l'attention de tout les croyants !

 

En effet, outre toutes les horreurs que ce roi sanguinaire a pu perpétrer en peu de temps, l'acte ultime de rébellion contre Dieu qu'il commit fut « l'abomination de la désolation ».

 

« Le quinzième jour de Kislev en l'an cent quarante-cinq {en décembre -167}, le roi construisit l'abomination de la dévastation sur l'autel des holocaustes, et dans les villes de Juda alentour on éleva des autels. » (I Maccabées 1 : 54).

 

L'expression « abomination de la désolation » que l'on nomme aussi « abomination de la dévastation », « abomination du dévastateur » ou encore « horreur abominable » se rencontre dans la Bible à différents endroits du Premier Testament, mais aussi dans le Nouveau.

Cette expression fait référence à la fois à un acte de construction et à un rituel. A l'époque qui nous occupe ici, il s'agissait de l'élévation devant le Temple d'une statue de Zeus Olympien et de son autel où des porcs furent sacrifiés selon la coutume hellénistique.

 

Évidemment, cet acte impie était tout à fait contraire aux lois de la Torah et aux Commandements divins (Ex. 20 : 3-6; Ex. 20 : 22-24; Lév. 11 : 7-8; Deut. 14 : 7-8). De plus le Sacrifice perpétuel fut interdit et remplacé par ce culte idolâtre (Ex. 29 : 38-46; Ex. 30 : 7-9). Il s'agissait donc vraiment d'un acte de défiance vis-à-vis du Très-Haut.

 

Le livre de Daniel nous donne également une version de cette histoire tragique qui conduisit à cet acte infâme de «l'abomination de la désolation » :

 

« Ils supprimeront le sacrifice qu'on offre chaque jour à Dieu et placeront sur l'autel l' Horreur abominable» (Daniel 11 : 31). Voir également Dan. 8 : 9-14 et 8 : 23-26 qui concernent le même évènement.

 

    coins.jpgPour le judaïsme rabbinique la prophétie de Daniel s'est accomplie avec cette épisode de la révolte victorieuse des Maccabées sur les Séleucides (ce que nous rappelle Hanoucca).

Mais pourquoi retrouve-t-on cette expression dans le Nouveau Testament, alors que cet évènement décrit dans Daniel 11 : 31 fait bel et bien partie du passé ?

 

« Vous verrez celui qu'on appelle ' l'Horreur abominable ', dont le prophète Daniel a parlé; il sera placé dans le lieu saint. (Que celui qui lit comprenne bien cela!). » (Matthieu 24 : 15).

 

En lisant cette prophétie dans le livre de Matthieu, qui se trouve également dans Marc 13 : 14 et Luc 21 : 20-24, nous remarquons que l'apôtre nous avertit de bien comprendre la prophétie; et pour cause, car la référence à trouver dans le livre de Daniel n'est pas le verset de Dan. 11 : 31 (ni ceux du chapitre 8), mais bien celui de Dan. 12 : 11-12 (qui est lié à Dan. 9 : 27 et Dan. 7 : 25).

 

« Depuis le moment où l'on ne pourra plus offrir à Dieu le sacrifice de chaque jour, et où 'l'Horreur abominable ' sera placée sur l'autel, il s'écoulera mille deux cent quatre-vingt-dix jours. Heureux ceux qui demeureront fermes dans leur attente pendant mille trois cent trente-cinq jours. » (Daniel 12 : 11-12). (4)

 

Or, en lisant l'entièreté des chapitres 11 et 12 du livre, on s'aperçoit qu'on a changé d'époque ! En effet, à partir de Daniel 11 : 40 et jusqu'à la fin du chapitre 12, le prophète nous décrit des évènements qui doivent arriver à la fin des temps.

 

« A l'époque de la fin ... » (Dan. 11 : 40).

 

« Toi, Daniel, garde secret ce message, ne révèle pas le contenu de ce livre avant le temps de la fin. Alors beaucoup de gens le consulteront et leur connaissance en sera augmentée. » (Dan. 12 : 4).

 

Mes amis, savez-vous que cette prophétie de Dan. 12 : 4 est en train de s'accomplir de nos jours.

Est-il encore nécessaire de spéculer sur l'époque dans laquelle nous vivons ? Tous les signes d'avertissements donnés par les prophètes et le Seigneur lui-même sont bel et bien en train de se réaliser sous nos yeux.

Nous sommes dans les temps de la fin et malgré le scepticisme de certains ou la raillerie d'autres, nous allons voir arriver cet homme puissant, et son colistier religieux, qui pénétrera dans le Temple reconstruit à Jérusalem. Il fera cesser le Sacrifice et l'Offrande et commettra l'ultime « abomination de la désolation ». (Celle commise par Antiochus Épiphane n'était en quelque sorte qu'une préfiguration d'un évènement à venir).

 

« Il s'opposera à tout ce que les hommes adorent et à tout ce que les hommes considèrent comme divin. Il s'élèvera contre tout cela, et ira jusqu'à pénétrer dans le temple de Dieu pour s'y asseoir et se faire passer lui-même pour Dieu. » (II Thess. 2 : 4).

 

Ce passage, qui doit être mis en relation avec Dan. 9 : 27, est souvent mal interprété.

 

« Pendant la dernière période de sept ans, il imposera de dures obligations à un grand nombre de gens. Au bout de trois ans et demi, il fera même cesser les sacrifices et les offrandes. Ce dévastateur accomplira ses œuvres abominables avec rapidité, jusqu'à ce que la fin qui a été décidée s'abatte sur lui.» (Dan. 9 : 27).

 

En effet, certains pensent que c'est au sein de l'Assemblée (des vrais croyants) que cet homme impie (la bête) doit se dresser, puisque l'Église représente le Temple spirituel de Dieu (ce qui est bien sûr exact, I Cor. 3 : 9 et 16). Mais ayons un peu de bon sens mes amis ! Pensez-vous vraiment qu'un homme d'une puissance politique et médiatique aussi grande puisse venir se placer au sein d'un groupe de croyants minoritaire et de surcroit présent en Israël aux temps de la fin ?

A contrario, pensez-vous qu'il soit impossible qu'un 3e Temple soit rebâti et que le Sacrifice perpétuel y soit à nouveau pratiqué (peut-être sous forme de prière) ?

 

Certes, soyez certain que ce n'est pas notre Seigneur Yéchoua, ni Antiochus Épiphane, ni même le général romain Titus qui sont décrits dans le verset de Daniel 9 : 27. Ni l'un, ni les autres n'ont jamais fait d'alliance d'une durée de 7 ans qu'ils auraient rompue après 3 ans et demi.

Au risque de me répéter, cet homme qui mettra un terme au Sacrifice perpétuel à la moitié de la « semaine de sept ans » n'est rien d'autre que l'Antéchrist mentionné dans Daniel 7 : 25, Apocalypse 13 : 5-8  et II Thessaloniciens 2 : 4.

 manora hanouka

Pour ma part, je demande souvent au Seigneur de l'univers d'avoir l'occasion de voir ce 3e Temple reconstruit, et s'il me le permet, de pouvoir aller prier dans ce Temple. Mais je sais que ce sanctuaire sera à nouveau profané et détruit. Et c'est seulement lorsque notre Seigneur Yéchoua sera revenu qu'il habitera avec les hommes et qu'il résidera dans son Temple saint, le 4e Temple où son culte sera accompli durant le Millénium (Ézékiel 40-48).

 

Notes

1) Il semblerait que le rite de l'allumage des bougies pendant les 8 jours ait été ajouté à la fête à une époque plus tardive; et d'aucuns y verraient une tradition héritée des cultes du solstice d'hiver. Il est vrai que les Saturnales romaines duraient elles aussi 8 jours et se déroulaient à la même époque; hasard ou coïncidence ? ...

 

2) Les livres des Maccabées I et II ne font pas partie du Canon biblique. Ce sont des livres apocryphes que l'on peut néanmoins considérer comme historiques.

 

3) Il y a bien d'autres enseignements à tirer de la fête de Hanoucca, et je laisse à nos amis Juifs cette prérogative; ce qu'ils font très bien année après année.

 

4) Ces différentes périodes de temps exprimées en jours sont longtemps restées une énigme pour beaucoup. Mais ceux qui célèbrent les fêtes bibliques se rendent bien compte qu'il s'agit de périodes de temps comprises entre certaines fêtes.

D'autre part, remarquons que la période de temps que dure la suppression du Sacrifice perpétuel n'est pas la même dans Dan. 8 : 13-14 et Dan. 12 : 11-13. Dans Dan. 8, on parle de 3 ans et 2 mois, et cela concerne « l'abomination » d 'Antiochus, alors que dans Dan. 12, il s'agit d'une autre « abomination » qui durera 3 ans et demi et qui aura lieu au temps de la fin). A bon entendeur salut, et joyeux Hanoucca.

 

9e mois 2012

Ph. Laval

 

 

 

Vous pouvez visiter le blog de Philippe :    http://bibleenquetetemoignage.blogspot.be/




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commentaires

P
Les photos que tu as mises sont bien choisies et tout à fait de circonstance. Mazal tov Déborah et bonne fin de fête à toutes la famille. Shabbat shalom. Ph. Laval